
Rejet, abandon, humiliation, trahison et injustice … ca vous parle ?
Vous avez certainement une fois senti dans votre vie ces émotions négatives qui vous empêchent d’être vous même, d’avancer … Des blessures parfois de votre enfance ou des sentiments ressentis lors d’épreuves !
Elles font parties de nos expériences de vies, nous aident à nous construire. A travers ces blessures elles montrent nos peurs, caractérisent notre manière d’être face à autrui.
Comment reconnaitre ces blessures qui nous affectent ? Ces blessures qui nous conduisent parfois toujours à l’impasse !!
Comment reconnaître ses blessures et s’en libérer : Le rejet, l’abandon, la trahison, l’humiliation et l’injustice
La notion des « 5 blessures de l’âme » est présente chez plusieurs thérapeutes et auteurs. Aujourd’hui, elle est particulièrement popularisée par les livres de Lise Bourbeau, auteure et conférencière québécoise. Cette auteure s’est elle-même appuyée sur les travaux de Wilhem Reich et de deux de ses élèves, John C. Pierrakos et Alexander Lowen.
Reich était un psychiatre et psychanalyste américain élève de Freud. Il a basé l’essentiel de sa recherche autour du lien entre énergie, corps, esprit. Il a émis l’idée qu’un conflit non résolu durant l’enfance pouvait engendrer des tensions musculaires chroniquesqui au final, affaiblissent la vie émotionnelle et sexuelle. Cette baisse d’élan vital empêche le plein épanouissement de l’individu.
Le rejet
Se sentir facilement rejeté par les autres, mis à l’écart d’une décision, non tenu au courant d’un projet. Penser systématiquement qu’on ne veut pas de vous. S’imaginer le pire. Un rien suffit donc à vous faire croire que vous êtes exclu. Rechercher des preuves que vous êtes aimées.
Vous endossez le masque de fuyant et éviter de rentrer en relation durable avec les autres, à s’insérer dans un groupe. Vous adoptez un comportement de fuite relationnelle et peut s’ajouter une fuite dans des addictions (alcool, jeu, nourriture, sexe…). Vous vous échappez dans l’imaginaire. Vous vous fuyez et donc vous vous rejetez vous-même, mais parfois il peut vous arrivez aussi de rejeter les autres pour moins souffrir.
Conseils : Faire la part des choses et rester conscient de sa valeur quoi qu’il arrive. Tenter de ne plus fuir en pensant que vous êtes le problème qui dérange, mais assumer d’être là et prendre sa place sans penser que vous êtes nul ou incapable.
L’abandon
Vous avez envie de tout laisser tomber. Tout çar parce que les autres ne semblent pas prêter attention à vous. Vous avez le sentiment de ne pas exister. Quand vous vous lancez dans un nouveau projet, vous vous découragez vite si les résultats ne sont pas là. Vous vous sentez victime et invisible à la fois et avez tendance à tout dramatiser.
Alors, vous endossez le masque du dépendant. Vous faites en sorte d’attirer l’attention sur vous pour enfin être remarquée, qu’on vous aide, qu’on vous aime. Vous vivez toujours dans le manque : les signes de bienveillance ou de reconnaissance des autres ne suffisent jamais à combler le vide intérieur que vous ressentez. Vous avez peut-être vécu chagrin d’enfant qui n’a pas été écouté, une fois, plusieurs fois, souvent… Vos émotions sont restées en vous, personne n’était là pour les accueillir.
Conseils : Se porter de l’attention, à s’aimer davantage. Au lieu d’attendre de l’extérieur ce dont vous croyez manquer, il faut se donner de l’amour et de l’attention. Retrouver cette sécurité intérieure est la première étape pour en sortir.

La trahison
Vous ne voulez laisser personne décider à votre place. Vous voulez garder le contrôle sur votre vie, car les autres pourraient bien vous jouer des tours si vous leur donniez trop de confiance. Accorder sa confiance à autrui, voilà bien la chose la plus compliquée pour vous.
Vous endossez le masque du contrôlant. Ce personnage que vous jouez sans répit vous permet d’éviter la trahison. Ainsi, en gardant la main sur tous les aspects de votre vie – et parfois même celle des autres – et en maîtrisant votre apparence et votre expression, vous pensez vous préserver. Tenir les autres à distance pour se protéger est épuisant à long terme.
Conseils : S’ouvrir à nouveau aux autres s’apprend. En acceptant de déléguer un peu, en acceptant par exemple de livrer ses ressentis à un thérapeute, petit à petit la personne contrôlante peut retrouver de la souplesse mentale et la confiance en autrui.
L’injustice
Vous êtres très sensible et ne supportez pas l’idée d’être lésée ou que les autres le soient. Perfectionniste, vous contrôlez tout pour que chaque détail de ce que vous faites ou dit soit juste. Vous estimez que vous méritez plus que ce que vous recevez comme marques de reconnaissance ou d’affection. A force de vouloir que tout soit parfait, vous manquez de chaleur humaine. Votre masque de rigidité, endossé à cause de la blessure d’injustice, vous rend impitoyable avec vous-même. Vous avez peut-être eu des parents froids, sévères, à tout le moins exigeants.
Conseils : Demandez aux autres ce qu’ils ressentent vraiment. En se laissant toucher par la vulnérabilité d’autrui, vous pouvez vous autoriser à votre tour à vous livrer davantage. En constatant qu’être imparfait n’empêche pas d’être aimé.
L’humiliation
Avoir honte est votre plus grande peur. Vous faites tout pour rendre service aux autres, être bien vu. Vous en faîtes d’ailleurs trop, tout le temps, à propos de tout. Vous avez toujours peur de déranger, vous vous faites tout petit. Vous vous sentez facilement humilié par la moindre remarque. Votre masque de masochiste vous conforte dans l’idée que vous êtes source de honte pour ceux qui vous entourent. Inconsciemment, vous vous punissez tout le temps en vous autosabotant, en vous limitant. Une parole qui vous a traumatisé, portée par un parent qui ne savait lui-même probablement pas prendre en charge ses besoins émotionnels.
Conseils : faire passer ses besoins avant ceux des autres. Au lieu de s’inquiéter de déranger autrui, vous pourrez alors dépasser vos limites et s’engager dans votre vie sans craindre le regard porté sur vous.

En conclusion : Se libérer de cette souffrance, c’est prendre conscience de son vrai « état d’être », libérer le masque et être pleinement ancré dans sa vie. Reconnaître notre blessure est la première étape pour l’accepter et trouver nos réponses face à nos souffrances, nos échecs de notre » malchance », etc. pour parvenir à ne plus s’enfermer dans les mêmes limites.